samedi 1 septembre 2012

D’un projet d’accroissement d’une porcherie à Causse-et-Diège

Une autorisation d’accroître la porcherie de la Sanguinette jusqu’à “2996 places”, pour une “production annuelle envisagée” de 8000 porcs (selon l’avis du préfet de la région Midi-Pyrénées, p. 3, aux § 3 et 4), dans la commune de Causse-et-Diège, a été demandée par le groupement agricole d’exploitation en commun (GAEC) du Cassan. Mais, selon Le Villefranchois (p. 9 du n° 1701, en date du jeudi 13 septembre 2012), le président de la Chambre d’agriculture de l’Aveyron, Jacques Molières, considère quon ne travaille pas de façon intensive en Aveyron. “Je ne suis évidemment pas au fait de tout le dossier technique” du projet, aurait dit Jacques Molières, qui n’en aurait pas moins estimé que le projet “tient la route sur le plan technique”.

Selon le Dossier de demande d’autorisation pour un élevage de porcs (p. 22), l’exploitation actuelle contient “8 salles d’engraissement. Les salles comprennent chacune 12 cases de 12 porcs par case”. Une case “mesure au moins 8,32” mètres carrés “utiles”. “Ainsi, chaque porc dispose au moins de 0,69” mètre carré. Selon le Dossier de demande d’autorisation pour un élevage de porcs (p. 3), “la totalité des porcs seront logés sur caillebotis.” “À la sortie de lélevage, les animaux sont destinés à l’abattage” (p. 4).

Actuellement, selon le Plan d’épandage (p. 4), la production d’azote, “sur la base des effectifs moyens produits”, est de “9477 unités”. Et dans le projet, les porcs produiront annuellement 21546 unités d’azote organique sous forme de lisier”, soit (au chapitre “Détails techniques du dossier”) 4098 mètres cubes de lisier. “Les déjections du cheptel seront stockées dans deux fosses extérieures de 1330 et 704 mètres cubes utiles. La durée de stockage totale sera de plus de 7 mois (Plan d’épandage, p. 4).

Quant au trafic, selon le Dossier de demande d’autorisation pour un élevage de porcs (p. 53), la porcherie génère actuellement “465 trajets” dans l’année. L’évaluation du trafic qu’amènerait l’accroissement est de 799 trajets dont 513 pour l’épandage du lisier.

Selon le Plan d’épandage (p. 3), la “surface potentiellement épandable retenue” est de 322,40 hectares. Les travaux d’épandage du lisier s’étaleront sur 29 jours environ, dont 23 jours au printemps (p. 17).